Evolution de la prise en charge chirurgicale des fractures du poignet depuis 2000 / Evolution of the surgical management of wrist fractures since 2000
Seance of wednesday 15 march 2023 (La chirurgie du poignet)
DOI number : 10.26299/v5j2-ab19/emem.2023.10.02
Abstract
Les fractures du poignet, parmi les fractures les plus fréquentes dans l’espèce humaine, ont vu leur traitement évoluer au cours du temps. Les enjeux économiques et les projections de fréquence de ces lésions incitent à la meilleure prise en charge possible. L’immobilisation, traitement empirique, a cédé la place à l’ostéosynthèse, depuis le début du XXe siècle.
Les véritables révolutions sont récentes : scanner, reconstructions 3D, plaques verrouillées, développement de l’arthroscopie.
Parallèlement, une progressive révolution culturelle de la communauté chirurgicale s’est instaurée, à la recherche de la réduction parfaite, d’une ostéosynthèse stable, et d’une mobilisation précoce.
Les fractures historiquement opérées avec embrochage sont aujourd’hui traitées par plaque verrouillée, avec une exigence de la qualité de la réduction. Les lésions articulaires relèvent dorénavant d’une réduction sous contrôle arthroscopique avec diagnostic et traitement simultané des lésions associées.
L’algodystrophie, complication redoutée et inexpliquée, a vu sa fréquence diminuer, probablement en lien avec l’usage d’une analgésie multi-modale.
L’objectif d’une prise en charge de qualité dans la grande majorité des cas, avec mobilisation précoce est actuellement atteignable.
Les véritables révolutions sont récentes : scanner, reconstructions 3D, plaques verrouillées, développement de l’arthroscopie.
Parallèlement, une progressive révolution culturelle de la communauté chirurgicale s’est instaurée, à la recherche de la réduction parfaite, d’une ostéosynthèse stable, et d’une mobilisation précoce.
Les fractures historiquement opérées avec embrochage sont aujourd’hui traitées par plaque verrouillée, avec une exigence de la qualité de la réduction. Les lésions articulaires relèvent dorénavant d’une réduction sous contrôle arthroscopique avec diagnostic et traitement simultané des lésions associées.
L’algodystrophie, complication redoutée et inexpliquée, a vu sa fréquence diminuer, probablement en lien avec l’usage d’une analgésie multi-modale.
L’objectif d’une prise en charge de qualité dans la grande majorité des cas, avec mobilisation précoce est actuellement atteignable.