Advances in minimal invasive surgery in children
Seance of wednesday 04 may 2016 (LA CHIRURGIE PÉDIATRIQUE EN EUROPE : Éducation, Recherche et Pratiques actuelles)
Abstract
(Secretary of the European Society of Pediatric Endoscopic Surgeons) La chirurgie dite "minimal invasive" gagne en popularité partout dans le monde. Les avantages, tels qu'une moindre douleur post-opératoire, une esthétique améliorée et le fait que les enfants se remettent plus vite en permettant ainsi à leurs parents de retourner plus tôt au travail ou à leur activités, sont bien reconnus. De plus, il est admis que le déroulement des opérations peut être moins agressif et qu'ainsi l'intensité de la réponse immunitaire est diminuée. Les procédures "minimal invasive" chez l'enfant continuent d'évoluer et offrent beaucoup plus que ces avantages décrits. Initialement une thoracoscopie ou laparoscopie conventionnelle supposait l'utilisation d'au moins 3 trocarts, un pour l'optique et deux pour les instruments. Les progrès technologiques et les nouveaux instruments permettent d'opérer par une seule incision : SILS (Single Incision Laparoscopic Surgery). Cette approche évite plusieurs incisions, grâce à une introduction de tous les instruments par un trocart unique. Malheureusement l'inadaptation en taille de ces instruments, et la dimension de l'incision nécessaire en rendent l'intérêt limité chez l'enfant. Cependant ces obstacles n'ont pas freiné l'enthousiasme des chirurgiens pédiatriques pour améliorer la SILS.La robotique prend également sa place en chirurgie pédiatrique. A ce jour plusieurs interventions bénéficient de ses avantages en termes de vision 3-D, de meilleure gestuelle et en particulier de facilitation des sutures intra-corporelles.En Europe cette évolution est bien acceptée. Les sociétés pédiatrique de chirurgie "minimal invasive" sont en expansion. Ainsi est née depuis 6 ans l'ESPES (European Society of Paediatric Endoscopic Surgeons), dans le but de réunir tous les chirurgiens pédiatres ou sociétés intéressées. Cela permet de nouveaux échanges scientifiques, le développement de guides de pratique consensuels et une unification de l'évaluation et de la formation en conformité avec les aspirations Européennes.Commentateur : Philippe MONTUPET (Paris)